Au moins deux symboles caractérisent l’indépendance et la souveraineté d’un Etat : l’hymne national et le drapeau national. En leur qualité d’emblèmes du pays, hymne et drapeau se doivent d’être respectés. Sous d’autres cieux, l’hymne et le drapeau sont vénérés. Le manque de respect exprès et visible sur la place publique à ces deux symboles de l’indépendance et de souveraineté du pays est une atteinte à la dignité nationale et fait l’objet de procédure pénale selon le cas.
A toutes cérémonies officielles, la levée du drapeau suivi du chant de l’hymne national est une obligation impérative. Dans les écoles publiques et privées, hisser les couleurs nationales et entonner l’hymne à chaque évènement officiel constituent un devoir obligé qu’il faille apprendre aux élèves.
Chaque citoyen malagasy, élève ou adulte, doit être capable de citer correctement les paroles de l’hymne national. La première chose à apprendre en classe consiste à pouvoir chanter sans fausse note les quatre strophes, musique et paroles, de « Ry Tanindrazanay malala ô ».
Tout citoyen malagasy, jaloux de son indépendance et de la souveraineté de son pays doit se sentir obligé à hisser les couleurs nationales sur la devanture, la façade principale, de sa maison d’habitation. Un geste qui en principe incarne la fierté de chacun du fait que son pays figure de droit dans le concert des Nations dignes et libres sur la planète Terre.
Le drapeau national n’appartient à personne ni à aucun régime politique encore moins à un parti. Les couleurs « blanc, rouge et vert » représentent la dignité du pays. Ce n’est ni le drapeau de Ravalomanana, de Rajaonarimampianina ni de Rajoelina. Il n’est pas non plus le symbole d’aucun parti au pouvoir ou dans l’opposition. C’est une erreur monumentale de confondre le drapeau national aux couleurs d’un dirigeant du pays ou de son parti. Refuser de hisser le drapeau national sur la place principale de sa maison relève d’une atteinte grave à la souveraineté et de la dignité de la Nation. Le geste délétère témoigne d’une immaturité maladive ! Un enfantillage dénué de sens !
Soyons dignes, fiers et jaloux de notre souveraineté.
Ndrianaivo